mercredi 31 octobre 2012

mardi 30 octobre 2012

malsi kapou


~Karuppu Sami gayatri~
Om alithaanggaya vitmahi
Maha saastha parivaaraaya theemahi
Tanno Karuppaswamy pracothayath…

Karuppu Swamy கருப்புசாமி (appelé Marsi Kalpou à l’île de la Réunion) est une divinité villageoise (Grâma-Devata) faisant partit des « Karval Deivam ». Le terme « Kalpou » vient du tamoul « Karuppan » qui signifie « noir », il est donc associé à l’obscurité, à la nuit… C’est un Dieu originaire du Sud de l’Inde, qui est dit être l’un des 21 serviteurs d’Aiyyanar.
Karuppu Swamy est reconnu pour protéger les pauvres et assurer la justice, l’autodiscipline parmi ses croyants. Sa monture est un cheval blanc. Il est représenté sous forme d’un guerrier féroce, on dit aussi qu’il ne pardonne pas à ceux qui commettent des crimes. On le place souvent en Inde à l’entrée des villages car il empêcherait les mauvais esprits et autres maléfices d’y pénétrer. Il est doté d’un « Arouval » et parfois d’une lance ou un couteau. L’Arouval est considéré, en soi, comme symbole de Karuppu Swamy lui-même.

Karuppu Swamy (Marsi Kalpou)




Quelques noms des Karuppans
- Sangili Karuppu Swamy
- Kottaï Karuppu Swamy
- Sinnaï Karuppu Swamy
- Munnodi Karuppu Swamy
- Kulla Karuppu Swamy
- Nondi Karuppu Swamy
- Periya Karuppu Swamy
- Sapani Karuppu Swamy
- Ondi Karuppu Swamy
- Chinna Karuppu Swamy
- Man malaï Karuppu Swamy
- Vaya Karuppu Swamy…

Karuppu Swamy (Marsi Kalpou)


~Karuppu Sami gayatri~
Om alithaanggaya vitmahi
Maha saastha parivaaraaya theemahi
Tanno Karuppaswamy pracothayath…

Karuppu Swamy கருப்புசாமி (appelé Marsi Kalpou à l’île de la Réunion) est une divinité villageoise (Grâma-Devata) faisant partit des « Karval Deivam ». Le terme « Kalpou » vient du tamoul « Karuppan » qui signifie « noir », il est donc associé à l’obscurité, à la nuit… C’est un Dieu originaire du Sud de l’Inde, qui est dit être l’un des 21 serviteurs d’Aiyyanar.
Karuppu Swamy est reconnu pour protéger les pauvres et assurer la justice, l’autodiscipline parmi ses croyants. Sa monture est un cheval blanc. Il est représenté sous forme d’un guerrier féroce, on dit aussi qu’il ne pardonne pas à ceux qui commettent des crimes. On le place souvent en Inde à l’entrée des villages car il empêcherait les mauvais esprits et autres maléfices d’y pénétrer. Il est doté d’un « Arouval » et parfois d’une lance ou un couteau. L’Arouval est considéré, en soi, comme symbole de Karuppu Swamy lui-même.

Quelques noms des Karuppans
- Sangili Karuppu Swamy
- Kottaï Karuppu Swamy
- Sinnaï Karuppu Swamy
- Munnodi Karuppu Swamy
- Kulla Karuppu Swamy
- Nondi Karuppu Swamy
- Periya Karuppu Swamy
- Sapani Karuppu Swamy
- Ondi Karuppu Swamy
- Chinna Karuppu Swamy
- Man malaï Karuppu Swamy
- Vaya Karuppu Swamy…


Une des légendes de Karuppu Swamy. (Histoire entendue à Alagar Kôvil à Madurai).
Lorsque Sîta fut envoyé à la forêt pendant sa grossesse par son époux Râma, elle résida dans l’Ashram du Sage Vyâssa. Elle donna à Râma un héritier masculin. Un jour, alors qu’elle voulut entreprendre quelques travaux à l’Ashram, elle confia son enfant à un Saint. Elle le plaça dans un berceau à proximité du Saint qui observa l’enfant et se mit à entrer dans une profonde méditation dans l’attente de l’arrivée de Sîta. Cette dernière, de retour, constata que le Saint était dans sa méditation et ne voulant pas l’interrompre, elle reprit son enfant. Pus tard, ayant terminé sa méditation, le Saint fut surpris de découvrir la disparition de l’enfant. Embarrassé et apeuré, il décida de mettre une herbe sacrée (Dherbai) dans le berceau et de réciter un mantra afin de transformer la plante en un enfant et le remettre à Sîta. Par la suite, lorsqu’il constata que Sîta avait son vrai enfant en sa possession, il fut grandement confus. Il demanda à Sîta de traiter le nouvel enfant tel son propre fils. Quand Sîta rejoignit son époux, Râma fut fort étonné de voir les deux garçonnets (Lavan et Koushan) l’approcher. Pour reconnaître son véritable fils et avoir satisfaction de la pureté de son enfant, il alluma un feu et demanda aux jeunes garçons de le traverser. Le fils héritier de Râma parcourut le feu intact, tandis que le garçon créé par le Saint resta coincé au milieu du feu, et son corps se mit à lentement brûler. La couleur de sa peau devenait très foncée (d’où la couleur noir). Râma finit par apprendre la vérité au sujet de ce garçon à la peau sombre. Alors, il le bénit et fit de lui son dieu d’escorte (Deivam Kaval) et le nomma « Karouppannan » (en rapport avec ses brûlures et sa couleur noir). C’est pour cette raison que Karuppu Swamy porte le Tirou-Namam sur son front.
De plus, certains Karuppans sont présentés comme dévot du dieu Râma (Avatar de Srî Vishnou), c’est pour cette raison qu’on le retrouve comme gardien des temples de Sri Vishnu.

Le culte des Karuppans
Les temples dédiés à Karroupou Samy se situent en général dans les périphéries des villages, dont les habitants entretiennent rigoureusement et collectivement l’autel. Son temple n’aura pas de « Gopuram » traditionnel (tour monumentale, habituellement fleurie, à l’entrée d’un temple, dispositif mettant en avant l’architecture des temples hindous). On peut apercevoir des animaux comme par exemple un lion, ou encore un cheval blanc… Le temple le plus réputé pour Karroupou Samy est situé à Azaghar Kôyil, près de Madourai. Il est adoré comme Pathinettampadi Karroupou, gardien même de ce temple. La plupart des prêtres officiants sont non-Brahmins et dérivent des lignées locales qui avaient entrepris le culte il y a plusieurs générations. Le plus souvent le culte de Marsi Kalpou s’effectue dans les temples chez les particuliers. On lui sacrifie un bouc ou un coq de couleur noir durant sa cérémonie nommée « Service Marsi ». Le sacrifice s’établit dans la nuit mais le rituel diverge selon les temples et leur responsable, plusieurs coutumes subsistent. Les couleurs faisant référence à ce dieu sont le bleu et le noir. Dans les temples on peut apercevoir des représentations de Marsi Kalpou vêtu de toile bleu ou noir. Selon les temples, les représentations diffèrent, les statues peuvent être peintes en bleu vêtu de toile noir. On entend souvent dire que les malarlis « devineurs » invoque Marsi Kalpou pour créer des ennuis à une personne ou détruire toutes sortes de maléfices. Les rites ont alors lieu parfois au travers des croisées des routes…